Un titre inexact dit le maire Brousseau

Le maire de Thetford Mines Marc-Alexandre Brousseau ne s’en fait pas outre mesure avec le palmarès des 10 villes les plus pauvres du Québec publié le lundi 13 juillet par le Journal de Montréal puisqu’il le juge inexact.

Selon le classement, Thetford Mines vient au deuxième rang en se faisant attribuer un montant total de 1 347 800 $ en péréquation municipale, soit 52,61 $ par habitant. «Il est question ici d’une nouvelle qui date de juin et pour la mousser aujourd’hui, on l’accompagne d’un titre peu représentatif et surtout non réaliste. Il reste que dans ce cas-ci, il n’est aucunement question de revenus ou de l’endettement des villes, mais uniquement de richesse foncière. Un fait demeure, et les gens le savent, il est possible d’acquérir à Thetford Mines une maison à un prix raisonnable sans trop s’endetter», a soutenu le maire en réaction à cet article.

La Tuque arrive en haut de ce palmarès 2015 avec 128,02 $ par habitant, tout juste devant Thetford Mines et Dolbeau-Mistassini. Victoriaville se retrouve au septième rang avec 27,18 $ par habitant. «Notre Ville offre des résidences à de bons prix tout en conjuguant un taux moyen de taxes foncières pour les immeubles résidentiels et non résidentiels dans les dix plus bas de la province. Concrètement, la charge fiscale moyenne pour une résidence à Thetford Mines était chiffrée à 2265 $ en 2014 pour une valeur moyenne de 123 870 $, ce qui se compare favorablement aux résultats de villes telles que Rimouski, Saint?Georges, Magog et Sept?Îles, selon les données compilées par le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du Territoire (MAMOT)», a poursuivi M. Brousseau.

Ce dernier a également spécifié que jamais il n’avait été rejoint par la journaliste Amélie St-Yves pour cet article malgré que l’on retrouve une citation portant son nom dans le texte.

Partage de la richesse

La péréquation municipale est un partage de la richesse entre le gouvernement provincial et les municipalités au même titre que celle plus connue entre le fédéral et ses provinces. Cela permet d’aider les municipalités où la richesse foncière est plus faible afin qu’elles ne surtaxent pas leurs citoyens. C’est à la suite d’un calcul que le MAMOT octroie des montants aux Villes.